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De Moscou à Oulan-Bator en train
26 septembre 2012

Samedi 25 Août

Dans mon rêve, il y a un fond de musique traditionnelle russe, c’est très beau. Je me réveille petit à petit (6h  du matin, 10h en heure locale) et réalise que la musique vient d’un portable sur une couchette un peu plus loin.

Les paysages ont changé, c’est plus vallonné, il y a de grandes prairies parsemées de bouleaux : c’est ce qu’on appelle la Taïga. Le temps est gris, c’est notre dernier jour dans le Transsibérien et j’attends le réveil de Maxime pour manger. Le train s’est vidé durant la nuit, presque tous ceux avec qui nous avons fait connaissance sont descendus, il y a beaucoup plus de personnes au teint mat et aux yeux bridés.

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Le train s’arrête 20mn dans une gare où se trouve le petit marché de quai le plus intéressant depuis le début du voyage : beignets, galettes, crêpes, chaussons fourrés, tomates, patates, carottes, pignons de pins et fruits rouges en barquette ainsi que des repas instantanés, chips, cigarettes et boissons. J’ai une petite surprise en mordant dans ce que je croyais être une galette de pommes de terre : l’objet  a un goût mi-sucré mi-aigre avec de petits morceaux blancs à l’intérieur. Je dois être assez expressive puisque nos voisins rient et m’expliquent qu’il s’agit d’un beignet à la faisselle. Pas fameux.

Quelques couchettes plus loin, un vieil homme parle sans arrêt depuis deux bonnes heures à la mère des jumeaux qui n’a pas l’air trop enjouée, et même plutôt blasée… pour une fois, on se rend compte qu’il y a des avantages à ne pas parler russe ici ! Un autre avantage non négligeable est de pouvoir aborder les pires sujets de conversation sans que personne autour ne comprenne un mot…  cette liberté nous donnera plusieurs fous rires tout le long du voyage.

Nous prenons un léger repas vers 15h (19h en heure locale) et décidons de dormir pour les quelques heures qui restent avant l’arrivée. Plus facile à dire qu’à faire, les gens autour n’ont pas l’air de vouloir se coucher, une famille aux traits asiatiques s’installe juste à côté, le type bizarre qui lisait des magazines érotiques et me fixait pendant une bonne partie du voyage a attendu que Maxime s’endorme pour me demander si nous étions mariés… et me donner son adresse e-mail.

Après quelques heures de somnolence, le provodnik nous réveille à 21h (3h du matin heure locale) et nous rangeons les sacs.

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